Encore une journée avec beaucoup de kilomètres
et beaucoup de sites intéressants à faire. Nous
devons faire des choix et limiter nos observations d'autant que
nous voulons passer à Onseepkans à la frontière
de la Namibie, avec l'espoir de voir les Inséparables
à face rose (Rosyfaced Lovebird). Petit déjeuner
copieux à 6h30, départ à 7h00 direction
Pofadder.
A partir de Koa Dunes jusqu'à Pofadder (p93 à 95)
nous prenons le rythme d'ornithologues pressés par le
temps. De belles observations tout de même et de belles
photos : les premiers Républicains modestes (Social Weaver)
accompagnés de nos premiers Fauconnets (Pygmy Falcon)
; Alouette à bec rose (Pink-billed Lark), Grivet fourmilier
(Southern Anteater-Chat), Bulbul brunnoir (Red-eyed Bulbul)
En prime, quelques observations de Steenboks et Springboks.
Ensuite direction Onseepkans (p93) où nous déjeunons.
Très joli site et nous ne regrettons vraiment pas le détour
même si les Inséparables ne sont pas au rendez-vous.
Un Guêpier à queue d'aronde (Swallowtailed Bee-Eater)
est par contre visible quelques minutes. Nous obtenons l'autorisation
d'aller faire un tour à pied sur le pont qui traverse
l'Orange River : Veuves dominicaines (Pin-tailed Whydah) en éclipse,
Rousserolle africaine (African Reed-Warbler), Martinet des palmes
(African Palm-Swift), Héron Goliath (Goliath Heron) et
un gros Varan viennent compléter les notes du jour.
En milieu d'après midi, nous reprenons la route vers le
Kalahari. Rien de nouveau à l'exception d'un Grand Duc
africain (Spotted Eagle-Owl) posé dans un buisson, repéré
par Valérie malgré une vitesse plutôt élevée
à ce moment ! Un demi-tour suivi de quelques clichés
et nous repartons vers les portes du Kalahari. La nuit est tombée
lorsque nous parcourons les cents derniers kilomètres.
Seuls les 60 derniers kilomètres ne sont pas encore goudronnés
mais cette piste sera agrémentée de 3 Grands Ducs
sp, de deux lièvres sauteurs (Springhare), de deux lièvres
sp et de un ou deux Steenboks.
Nous arrivons vers 20h00 et le problème c'est qu'à
cette heure là, les portes sont fermées et personne
n'est là pour les ouvrir. Un campeur dans le camp essaiera
de contacter quelqu'un mais sans succès. Nous décidons
de manger en comptant sur notre bonne étoile pour qu'un
garde nous remarque. Au bout d'une demi-heure c'est chose faite.
Nous pouvons alors nous installer et finir notre repas avant
de passer notre première nuit sous tente.
Pour l'anecdote, une semaine après notre retour en France
(le 2/10), nous avons reçu une lettre de confirmation
de nos réservations avec les conditions d'entrée
dans le Kalahari
Les réservations avaient été
faites par téléphone début août !
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Au Sud Pofadder : les premiers républicains
Les environs de Onseepkans
Le Grand Duc d'Afrique
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